«Cupidon, le flacon, l'ivresse et les autres...»
Quand la vie n'a plus d'allégresse
Que se dénouent les liens anciens
Et que prime le manque de tendresse
Cupidon souvent intervient
Décochant dru ses traits bifides
Touchant par paires les plus timides,
N'épargnant pas les plus sagaces
De ses flèches au parfum tenace.
Un flacon au fond du carquois,
Plein d'une essence, de « l'eau de rose »
Permet à Cupidon narquois
De nous convaincre à petites doses
Que l'amour peut toujours renaître
Que sans cesse on doit s' en repaître.
Energie propre de la vie
Tendresses auréolées d'ivresse
Seule transcendance de Mère Nature,
L'amour n' est pas caricature
Au service de nuisibles tigresses,
N' est pas un jeu, ni une envie.
Nul sadique, aucun pernicieux,
Instable, ne peut par son usage
Renouveler tant de ravages,
Ignorer tant de coups hideux.
«Par le malheureux dont les bras »
«Ne purent s'appuyer ici bas »
«Sur aucune amour humaine » , je prie
Pour qu'un amour soit à chaque vie.
Amours galvaudés, passions animales,
N'ayant pour issue que honte et cavale,
Comptez tout ce gâchis, ces drames,
Mais assurément je vous blâme !
δρ - 09/2005. Citation de F. James.
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