
«Face
de poète.»
Le poète, en tous sens, de ses peines relève
Des visions qui, pour beaucoup , ne sont qu' utopies.
De ses songes sortent des mots, vrais, forts, qu' il recopie
Pour qu' ici bas, demain, un autre matin se lève !
Le poète, en franchise, farde quelque peu la vie
Mais lorsqu' il choisira , soigneusement, son mot
Jamais ce ne sera pour croquer le marmot
Pour que désormais LIBERTE ne lui soit ravie.
Le poète, en toutes heures, fidèle à sa parole,
Sera, certes, tenté d' écrire sur une banderole,
Jamais ne fera commerce de certaines «valeurs».
Le poète, en bonhomme, se veut au monde, utile.
Toujours il offrira dans ses discours, chaleur.
Le poète, seuls les ânes, le verront en futile.
δρ, décembre 2005.
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