« FLAMMES »
Ce monde d' air et d'eau, où mort est au programme,
Serait froid, triste, sans toi fascinante flamme.
Venue des cieux tu est l'énergie qui nous meut,
Rien n' existe, ne dure, que si tu veux.
Inexpliquée, tu reçus de Zeus sa puissance
Son évanescence matée de persistance.
Imprévisible, mais joyeuse, fascinante
Pâle, vacillante mais toujours renaissante
Parfois fée, plus souvent sorcière destructrice,
Aux colères immenses, étonnant feu d'artifice.
Flamme apaisée tu es aussi symbole de l'âme
Que par tes couleurs, tes élans, tu peins si bien.
Flamme entretenue, ranimée et d'oriflammes
Du passé, lueur d' espérance tu deviens.
Vivace, t' adaptant à toutes les circonstances,
Feu follet d' âmes en attente de renaissance.
Chacun te porte en son cœur, garde ton énergie,
Car joies, peines, amitiés en toi se réfugient.
Et quand flamme s' éteint, tous en ont le chagrin
Mais tu perdures, éclairant d' autres chemins.
Je porte en moi, dans un recoin secret, ma FLAMME
Gardée par la plus belle des Vestales, ma FEMME
Qu'il me soit réservé de toujours l' admirer
Car la vie n'a de sens que si l'on peut aimer.
δρ - Septembre 2005.
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